Fortifications d'ingénierie

Afin de pouvoir déployer des défenses rapidement, les ingénieurs soviétiques devaient vite réagir aux données obtenues sur le terrain pour développer puis produire des fortifications. Les contributions de ces ingénieurs s'avérèrent essentielles à la compréhension moderne des techniques de fortification.

Par exemple, l'ingénieur soviétique Gorikker proposa un nouveau rôle radicalement différent du précédent pour les hérissons antichar : au lieu de chercher à arrêter un char, les hérissons qu'il développa passaient en dessous afin de le soulever légèrement pour l'immobiliser. Ces hérissons étaient bien plus légers et plus faciles à produire que leurs homologues étrangers. Ils étaient aussi extrêmement mobiles pour faciliter leur transport sur le front, ce qui était capital lorsque la zone de combat changeait en permanence.

Néanmoins, les tranchées soviétiques étaient peu pratiques, car les soldats de l'Armée rouge étaient forcés de les creuser dans l'urgence et changeaient constamment de position, ce qui affecta leur efficacité de manière négative.